Toutes et tous en grève pour la justice sociale.
"C'est mon travail qui crée les richesses."
Le travail n'est pas un coût, il est un moyen.
Jeudi 6 février 10h30 Saint-Cyprien.
Les dernières déclarations de François Hollande octroyant des cadeaux au MEDEF et remettant en cause la protection sociale sont inacceptables.
Nous devons faire de la journée du 6 février, avec toute la CGT, une première étape de la lutte contre la mise en oeuvre de cette politique libérale.
La situation économique et sociale est particulièrement préoccupante et ne fait que se dégrader. Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement actuel n’a fait que répondre aux demandes du patronat.
La précarité et le chômage progressent encore et toujours.
Lors de sa conférence de presse du mardi 14 janvier, F. Hollande assume le choix d’une politique libérale.
En instaurant le « pacte de responsabilité », il fait cadeau au patronat des cotisations familiales à un niveau équivalent de près de 30 milliards. Le manque à gagner sera compensé par des économies de fonctionnement (50 milliards entre 2015 et 2017) par le biais de réformes structurelles du fonctionnement de l'État : cela veut dire encore moins de service public !
La CGT dénonce et s’oppose à ce nouveau désengageement des entreprises de la solidarité nationale.
La réduction des cotisations pour améliorer les marges des entreprises nous mène droit dans le mur. Rien ne garantit que l’augmentation des marges des entreprises conduise à la hausse de l’investissement et de l’emploi. Les exemples précédents ne peuvent que nous conduire à la plus grande méfiance : on l’a bien vu avec la baisse de la TVA dans la restauration !
Les politiques d’austérité imposées aux services publics, le refus de favoriser la consommation par l’augmentation des salaires et pensions ou encore le nouveau cadeau de 20 milliards d’euros fait aux entreprises et aux actionnaires au travers du Crédit d’impôt compétitivité emploi, financé par la hausse de la TVA au 1er janvier 2014, n’ont fait qu’empirer la situation.
La CGT a d’autres propositions :
- Mettre fin aux 80 milliards d’évasion fiscale.
- Supprimer les exonérations de cotisations patronales, véritables cadeaux au patronat.
- Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.
- Taxer les revenus financiers.
- Revenir à un départ à la retraite à 60 ans à taux plein, avec 75 % du dernier salaire et 37,5 annuités maximum.
Lisez et diffusez le tract de la CGT Educ'action 31 et celui de l'Union Départementale CGT 31.
Image : http://deligne.fr/