Non à l'expérimentation arbitraire
Non à la dérèglementation
de l'enseignement des langues vivantes
au collège !
Il y a quelques jours, la rectrice de l'Académie de Toulouse a annoncé une expérimentation pour l'enseignement des langues vivantes au collège étendue à toute l'académie, qui débuterait dès la rentrée 2014.
La CGT Éduc'Action 31 est scandalisée de la méthode employée pour la mise en place de cette expérimentation : aucune concertation avec les enseignants, qui sont mis au pied du mur et doivent réagir avec précipitation à quelques jours des CA sur la répartition de la DGH.
Il s'agirait de faire commencer la LV2 à tous les élèves de 5e, à raison de 2h de cours par semaine ; ces 2h, en langue vivante, ne sont pas suffisantes pour fixer les apprentissages, surtout lors de la première année. De plus, nous pouvons nous interroger sur la pertinence d'un début d'apprentissage de la LV2 dès la 5e.
Les 6e auraient 1h en moins en LV1 : quel est l'intérêt pédagogique d'une telle mesure?
Enfin, l'argument d'équité sur tout le territoire de Midi-Pyrénées n'est pas recevable : le régime d'autonomie de chaque établissement persiste, pour les classes bilangues, que le rectorat ne financera plus. Certains établissements choisiront d'utiliser leurs crédits propres pour poursuivre avec le dispositif bilangue, d'autres non. Cela participe de l'inégalité et de la mise en concurrence entre les établissements.
C'est pourquoi la CGT Éduc'Action 31 demande :
- de revenir sur cette expérimentation et de lancer une véritable réflexion autour de l'enseignement des langues vivantes, au niveau national.
- de rétablir la 4e heure de LV1.
- de respecter les 3h d'enseignement hebdomadaire aux autres niveaux.
- des groupes de 20 élèves maximum en cours de langue vivante.
Diffusez le tract CGT Educ'action.
Ci-dessous les textes officiels parus moins de deux jours avant les premiers votes de DGH.