9 avril 2015
8.000 manifestants à Toulouse,
300.000 dans toute la France contre l'austérité.
Depuis des années, on nous rebat les oreilles de la même ritournelle : revaloriser le point d’indice coûterait trop cher.
Il ne faudrait même pas y songer puisque, nous dit-on, 1% d’augmentation, c’est environ 1,5 milliard de dépenses supplémentaires.
Première objection :
Augmenter le point d’indice ne constitue pas qu’une dépense. 1% de plus pour la valeur du point, c’est environ 300 millions d’euros supplémentaires de cotisations salariales pour la protection sociale.
Deuxième objection :
Avec un rythme d’inflation extrêmement ralenti, nettement moins de 1% annuel, maintenir le pouvoir d’achat de la valeur du point sur l’année 2015 n’excéderait pas 500 à 700 millions d’euros. À rapporter, encore une fois, aux milliards donnés aux chefs d’entreprise qui ne servent qu’à les enrichir et, avec eux, les actionnaires.
Troisième objection :
Toujours sur les 20 dernières années – et en dépit de la contraction des richesses produites due à la crise, l’ensemble constitué par les traitements bruts, primes et pensions versées à tous les ayants-droit a reculé de 0,5 point des PIB. En espèces sonnantes et trébuchantes, ça fait quand même à peu près 10 milliards d’euros !
Avec une telle somme, que de revendications pourraient être satisfaites...
Plus que jamais
l'Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires-CGT continue donc de réclamer :
- Le dégel immédiat du point d’indice ;
- Le rattrapage des pertes des années antérieures ;
- La revalorisation des pensions.
Lisez et diffusez l'ensemble de l'analyse de l'UGFF-CGT sur la situation salariale française.