Manifestation du 9 mars : Retrait du Projet de loi El Khomri !
À l'appel de CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF et FIDL
Toulouse 11h30
Place Jeanne d’arc > Monuments aux morts/Rue de Metz
St Gaudens 17h30
Place Jean Jaures
Ce n'est pas le Code du travail qui pénalise l'emploi,
c'est le chômage qui pèse sur le Code du travail !
Préavis de grève déposé tous les jours à compter du 9 mars.
Le projet de loi du gouvernement est une attaque en règle contre le droit du travail. Si cette loi était votée, par simple accord d’entreprise, l’employeur pourrait :
- obliger les salariés-es à travailler 12 h par jour au lieu de 10, et même jusqu’à 60 h par semaine ;
- majorer les heures supplémentaires – au-delà des 35 h légales – de 10% au lieu de 25 % ;
- licencier dès que le chiffre d’affaires diminuerait.
Et un licenciement jugé illégal par les prudhommes ne serait plus indemnisé selon le préjudice subi mais selon l’ancienneté !
Comment le fait de faciliter les licenciements ou d’augmenter la durée de travail des actifs pourrait créer de l’emploi ?
Allongement de la durée du travail, travail de nuit, licenciements : on revient un siècle en arrière quand les patrons régnaient en « maîtres » sans Code du travail.
Le projet de réforme du droit de travail proposé par le gouvernement porte en lui des reculs historiques pour tou-te-s les salarié-e-s.
Ce projet est très largement rejeté : une intersyndicale large a rappelé que le droit collectif n'est pas l'ennemi de l'emploi. Depuis plusieurs mois, le collectif unitaire "Ce Code qu’il faut défendre" (CQFD), rassemblant largement forces politiques de gauche, syndicats et associations, a engagé un travail de décryptage des objectifs du gouvernement et du patronat pour remettre en cause les droits collectifs. Une pétition lancée il y a une semaine par des militant-e-s syndicalistes et associatifs a recueilli plus de 1.000.000 de signatures. La CGT a posé le principe d'une journée d'action unitaire le 31 mars... Tout ceci montre l’ampleur de la colère qui traverse le pays.
Dans ce contexte, les organisations syndicales étudiantes et lycéennes, associatives et politiques de jeunesse, appellent à une journée nationale d’initiatives et d’actions le mercredi 9 mars à l’occasion du conseil des ministres.
La CGT Educ'action soutient cette initiative et a déposé un préavis de grève pour le mercredi 9 mars 2016. Elle appelle à l'organisation rapide d'une journée unitaire de grève sur la revendication du retrait complet du projet de loi.
La violence du combat idéologique et l’inégalité des armes conduisent en général à adopter une position défensive alors que des progrès sont encore possibles.
Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n’y en a que trop ; un chiffre : 8 salariés sur 10 sont recrutés sur des CDD, pour une période de plus en plus courte. Il ne s’agit pas de réduire le Code à une sorte de déclaration de principes ou de droits fondamentaux. La mission en a été confiée à une commission de « sages » présidée par Badinter. De telles déclarations existent déjà. Les plus importantes sont au demeurant des traités ou des chartes ratifiées par la France. Il ne s’agit pas non plus de réaliser une nouvelle recodification à droit constant.
La modernisation du code du travail ne peut se concevoir que visant à faire progresser le droit du travail et non pas à encourager ou à accompagner son dépérissement.
À ce jour les appels à l’action y compris avec dépôt de préavis de grève se multiplient nationalement et localement. Dans le département plusieurs organisations ont déjà annoncé leur mobilisation pour le 9 mars.
Partout interpellons les salariés et mobilisons nos syndiquéspour une CGT à l’offensive dans ce mouvement social !
Lisez et diffusez le tract de la CGT Educ'action qui appelle à la mobilisation dès le 9 mars.
Lisez et diffusez l'appel de la CGT 31 à une mobilisation massive le 9 mars.
Lisez et diffusez l'appel Précaires un jour, précaires toujours de la jeunesse militante contre le projet de loi El Khomry.
Et vous pouvez encore signer la pétition « La loi travail non merci ». Plus d'un million, déjà...