La Démocratie et la République en danger, une seule solution :
démission du gouvernement, retrait du projet de loi travail !
Votation citoyenne jusqu'au 28 juin
Jeudi 23 juin 12h Manifestation
Départ François Verdier
Mardi 28 juin 12h Manifestation
Départ Arnaud Bernard
Lors du débat au Sénat et selon ses propos, Myriam El KHOMRI aura fini par craquer et par livrer la réalité du projet de loi travail : « s’adapter pour surpasser des concurrents à bas coûts » et : « maintenir au niveau de la branche des éléments sur lesquels il ne doit y avoir aucune concurrence loyale ». Ainsi, la ministre confirme que la concurrence déloyale s’appliquera bien à d’autres éléments jusqu’à présent préservés, dont les salaires et le temps de travail comme le prévoit son projet de loi. Sans parler des licenciements qui sont largement facilités. En clair, selon les propos de la ministre, pour concurrencer la concurrence à bas coûts, il faut faire pire qu’elle en matière de droit du travail, de sécurité et de santé au travail, de précarité, de salariés jetables et de salaires. Voilà donc révélés au grand jour et par la ministre elle-même ce que sont les objectifs et le contenu du projet de loi !!
Après trois mois de mobilisation sans faiblir et suite à la rencontre avec la CGT du 17 juin, on peut donc comprendre que pour sortir le Président de la république et le gouvernement de l’impasse, Myriam El KHOMRI ait déclaré qu’elle étudierait les propositions de la CGT pour un code du travail du 21 ème siècle.
Mais c’était sans compter sans Manuel VALLS et ses coups de mentons qui effacent dès le lendemain, la rencontre entre sa ministre et la CGT. Certes, VALLS a beau se réclamer de l’héritage de CLEMENCEAU plutôt que de JAURES et s’essayer au mimétisme, cela ne l’autorise pas pour autant à faire preuve de l’irresponsabilité la plus totale et dangereuse pour le pays !!
Avec ses propos de ce week-end tentant jusqu’au ridicule d’amalgamer les salariés en luttes, les jeunes et leurs organisations syndicales aux divers mouvements qui organisent les dérapages et les violences en dehors des cortèges de manifestation, il a choisi son camp, c’est-à-dire celui de l’utilisation de la violence pour faire taire la légitime et démocratique contestation sociale ! Arguments à l’appui, le Secrétaire général du principal syndicat de police en atteste sur France info et ce n’est pas la CGT !
VALLS a choisi de faire de la violence de rue une arme de la violence d’Etat !!
Le choix est donc clairement fait de prendre tous les risques sur le plan démocratique en s’en prenant aux organisations républicaines dont l’action est reconnue et inscrite dans la constitution, plutôt que de retirer un projet de loi et d’ouvrir des négociations. En faisant cela, c’est le risque de semer la désespérance et de provoquer le basculement dans la violence que prend VALLS.
Par cet acte irresponsable majeur, il démontre son inaptitude au discernement et son incapacité à gérer la situation sociale, économique et politique. Il démontre son incapacité à assurer la sécurité des citoyens à tous les niveaux. Lui et son gouvernement n’ont plus rien à faire aux responsabilités.
Heureusement, la CGT comme les 6 autres organisations qui impulsent et animent le mouvement social contre ce projet de loi et l’ouverture de négociations démontrent, jour après jour, leur sens des responsabilités.
Un front politique uni allant du FN à ce premier ministre de droite, en passant par les Républicains condamne les salariés en luttes et demande des sanctions allant jusqu’à l’interdiction de la CGT et des organisations syndicales de réformes et de transformation sociale.
A ce stade, la seule bonne solution qu’il reste à ce premier ministre et son gouvernement complètement décrédibilisés est de retirer ce projet de loi El KHOMRI, de démissionner et de laisser le soin à d’autres, d’ouvrir de réelles négociations pour un droit du travail moderne et efficace pour l’emploi, les salaires, les droits des salariés et donc, pour la bonne santé de nos entreprises et de l’économie !
N'hésitez pas à diffuser ce communiqué de l'UD CGT 31.
Lisez et diffusez le tract intersyndical appelant aux manifestations les 23 et 28 juin.
Les syndicats du commerce appellent à des actions de grève le lundi 21 juin.