LA PRÉCARITÉ COMME VARIABLE D’AJUSTEMENT
AU MÉPRIS DES PERSONNES ET DU SERVICE.
Pour dénoncer la précarité
retrouvons nous nombreuses-eux
Mercredi 12 octobre 14h devant le rectorat
À l’initiative du Collectif AVS 31 en colère (soutenu par la Cgt Educ’action et la Fsu 31) un rassemblement est organisé ce mercredi 12 octobre à partir de 14 heures. Une demande d’audience a été déposée dans le but d'améliorer le sort des AVS et AESH du département.
Ce rassemblement a également pour objet de dénoncer le sort réservé à de nombreuse-eux collègues en CUI dont le contrat, arrivé à terme, n’est pas renouvelé au prétexte de recruter les quelques 350 AESH manquant pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans notre académie.
Le Rectorat use de la précarité comme un mode de fonctionnement qui met à mal les personnels, les établissements, les écoles, les élèves...
À ce jour, le rectorat de Toulouse reconnaît manquer de plus de 350 personnels pour accompagner la scolarisation des enfants/élèves relevant du handicap dans les écoles et établissements de l’académie.
Alors que ce chiffre est éloquent et est le signe évident de l’impréparation de la rentrée pour un accueil des élèves, le rectorat est en train de mettre fin à des dizaines (centaines ?) de contrats CUI pour recruter des personnels accompagnant (AVS/CUI) à leur place.
Les contrats CUI non renouvelés concernent des collègues en poste sur des supports et des besoins dans les vies scolaires des collèges et lycées ou bien sur des postes administratifs dans les écoles ou établissements de l'académie.
En clair, arguant d’un manque de moyens, l’administration académique est en train de mettre en péril la vie d’établissements par la suppression de postes de surveillance ou de secrétariat afin de pourvoir les postes indispensables à la scolarisation dans des conditions correctes des élèves en situation de handicap.
Tel est le cas par exemple au collège Toulouse-Lautrec de Toulouse ou encore dans les Lycées Fermat ou celui de Tournefeuille. C'est également cette situation que connaissent de nombreuses écoles du Lot dont les aides administratives, indispensables dans ces écoles dont la taille ne permet pas aux directeurs de bénéficier de décharge de service, ne sont pas renouvelées.
Cette situation est scandaleuse pour les personnels concernés qui accomplissent leur mission avec sérieux contre une rémunération au plus bas, et qui apprennent quasiment sans préavis que leur contrat, arrivé à terme, ne sera pas reconduit et qu’ils seront jetés sans autre forme d’explication. C’est également scandaleux pour le bon fonctionnement des établissements au sein desquels ils assurent des missions indispensables.
Nous exigeons :
- la reconduction de tous les contrats en cours ;
- le recrutement des personnels d'accompagnement à hauteur des besoins ;
- la formation ;
- la mise en place d'un véritable statut pour les personnels concernés avec une rémunération digne.