CONTRE LA LOI TRAVAIL XXL
ET POUR LA SAUVEGARDE DE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE
TOUTES ET TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION !
Mardi 12 septembre
AG à 10h à la Bourse du Travail
Manif Départ Arnaud Bernard 14h > Préfecture
Sans surprise, le président Macron n’a pas l’intention de renoncer au passage en force sur la casse du Code du Travail, alors que l’abstention a montré qu’il n’a pas de majorité sur ce projet.
La « transformation » qu’il prétend incarner n’est rien d’autre que la continuation d’une politique réactionnaire au service des plus riches : par exemple il modifie l’impôt sur la fortune (2,5 milliards donnés aux plus riches !), réduit l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises… et prend des mesures comme la baisse des APL, projet de bail à durée limitée pour toujours plus de précarisation des étudiants, des retraités et des plus démunis en général.
Sous prétexte de moderniser et renforcer la compétitivité, le gouvernement Macron-Philippe veut définitivement inverser la hiérarchie des normes, élargir le champ des « négociations » au sein des entreprises, pour faire disparaitre toutes les protections individuelles et collectives actuelles, précariser toujours plus avec la généralisation des contrats de chantier, réduire les capacités des Prud’hommes en cas de licenciements abusifs, instaurer les référendum d’initiative patronale fusionner les instances et diluer la représentation des salariés, contourner les organisations syndicales.
L’objectif est d’avoir un code du travail par entreprise le moins encadrant possible. Le contrat de travail ne serait plus opposable aux accords d’entreprise. Par exemple, si ces derniers prévoient une clause de mobilité ou encore une baisse des salaires et si le/la salarié-e refuse, il-elle serait purement et simplement licencié-e.
C’EST LA FIN DES GARANTIES POUR LES SALARIÉE-ES, L’ORGANISATION DE LEUR MISE EN CONCURRENCE, LE DÉVELOPPEMENT DU DUMPING SOCIAL AVEC EXPLOSION DE LA FLEXIBILITÉ ET DE LA PRÉCARITÉ.
Par leurs luttes, les travailleu-ses visent la République sociale, c’est-à-dire la « République jusqu’au bout » comme disait Jaurès, la République jusque dans l’entreprise, où doit s’appliquer le principe de souveraineté politique du peuple ; des services publics gratuits et de qualité répondant aux besoins de tou-tes ; une école démocratique et émancipatrice.
La Fonction publique ne sera pas préservée d’une telle dérèglementation. Le statut de fonctionnaire sera la prochaine cible avec notamment :
• Le retour du gel de la valeur du point en 2017 et 2018 et mise à mal de son unicité notamment avec une valeur distincte du point d’indice par Fonction Publique ;
• 120 000 suppressions d’emplois dans la Fonction Publique dont 70 000 dans la Fonction Publique Territoriale ;
• La restauration du jour de carence au 1er janvier 2018 alors que les 2/3 des salarié-e-s du privé en sont exempté-e-s ;
• Les amputations drastiques de crédits socialement et économiquement utiles ;
• La promotion de la délégation de service public et remise en cause de missions publiques ; menaces sur les 35 heures…
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