La situation au Lycée Galliéni de Toulouse continue de se dégrader. Des incidents très violents s’y sont déroulés avant les vacances de Noël, conduisant la quasi-totalité des personnels (enseignant-es, agents et vie scolaire) à exercer leur droit de retrait. Nous avions alors interpelé la rectrice pour lui demander de répondre urgemment aux légitimes revendications exprimées.
Après avoir été reçus le lundi 8 janvier au Rectorat, notamment par le Dasen de la Haute Garonne, Jacques Caillaut, et face à au mépris et la surdité de l’administration, les personnels ont décidé de poursuivre la mobilisation mardi 9 janvier.
Jeudi 11, ils étaient toujours mobilisés et ont refusé d’être reçus dans l’établissement par une énième délégation d’Inspecteurs, notamment, après les propos méprisants et insultants tenus par le DASEN à leur endroit dans une interview au journal la Dépêche.
La Cgt Educ’action soutient les initiatives des collègues de l’établissement et aujourd’hui nous relayons la pétition qu’ils et elles viennent de lancer, afin qu’elle soit le plus largement diffusée et signée.
Pour nous, la situation actuelle, mais qui en fait perdure depuis des années, au Lycée Galliéni est malheureusement loin d’être exceptionnelle.
En effet ce sont de très nombreux établissements, collèges et lycées du département qui voient chaque jour des incidents se produire, toujours plus grave, poussant petit à petit les collègues à élever toujours plus haut le seuil de tolérance face à des situations pourtant inacceptables.
C’est dans ce contexte que nous proposons une Assemblée générale des établissements difficiles le mercredi 31 janvier à partir de 14h30 à la Bourse du travail. Alors que les incidents et la dégradation des conditions d’études et de travail pour les élèves et TOUS les personnels continuent de s’amplifier, la réponse de l’institution est de toujours supprimer plus de moyens humains et financiers dans les établissements et de répondre par le mépris et/ou la menace lorsque des demandes sont exprimées.
Parce que l’école doit devenir la priorité et que l’éducation prioritaire, dans laquelle il faut réintégrer tous lycées qui le nécessitent, doit enfin bénéficier de moyens à la hauteur des besoins, il est indispensable de nous mobiliser et de montrer à l’administration notre refus de continuer à assister passivement à la casse du système éducatif.