Mobilisons-nous pour un enseignement de qualité :
moins de 24 par classe dans tous les établissements,
moins de 20 en REP,
des options variées pour nos élève
proposées avec des heures poste !
De nombreux collègues ont pu constater en cette rentrée une augmentation des effectifs dans leurs classes, que ce soit dans les écoles, collèges ou lycées du département. Avec des effectifs dépassant souvent 30 voire 35 élèves par classe, la rentrée a souvent été synonyme de calvaire pour bon nombre de collègues, alors que les autorités tentent de minimiser comme elles peuvent l'impact d'un trop grand nombre d'élèves sur leurs conditions d'étude et sur le travail des collègues. Cette augmentation est le résultat d'un choix : la suppression arbitraire de certaines classes « faute de moyens », dicté par une politique d'austérité assumée par le gouvernement, alors que les autorités locales tentent de mettre cela sur le dos l'explosion démographique que subit le département depuis plusieurs années. Ne nous y trompons pas, cette hausse démographique est annoncée depuis bien longtemps, et rien n'a été fait pour anticiper cette prévisible évolution.
Comment, dans ces conditions, accepter des fermetures de classes dans nos établissements, alors que certains collèges ont refusé d'inscrire des élèves qui étaient pourtant dans leur secteur (Michelet, Ponts-Jumeaux, Nougaro, pour ne citer qu'eux), faute d'une capacité d'accueil insuffisante, et que le nombre d'élèves augmente de façon spectaculaire ces dernières années dans tout département ?
Comment accepter dans ces mêmes conditions les fermetures de deux établissements REP+ (collèges Reynerie et Bellefontaine), avec la promesse faite de recourir à des effectifs de 6e à 24 élèves ?
Comment les élèves peuvent-ils bénéficier de cours de qualité et d'un suivi individuel de qualité, dans des salles de cours surchargées ? Comment les collègues peuvent-elles/ils dispenser un enseignement de qualité dans ces conditions ?
De nombreux établissements se sont déjà mobilisés à l’instar du collège d’Auterive, ou encore le collège Berthelot, dont la mobilisation a permis de récupérer une classe de 5e. Dans le 1er degré, une première mobilisation a réuni une centaine de collègues à l’appel de de la CGT Educ’actionde la CGT Educ’actionla CGT Educ'action 31, du SNUI-PP et de FO et devant la préfecture vendredi dernier 7 septembre pour dénoncer les fermetures de classes.
La voie de la mobilisation est la seule à suivre pour mettre au coup d'arrêt aux politiques de régression sociale qui sabordent nos acquis, nos conditions de travail et celles de nos élèves.