Alors que la crise sanitaire continue de prendre de l’ampleur avec des effets et conséquences dramatiques un peu partout dans le monde, le président de la république et son gouvernement ne trouvent rien d’autre à faire que de profiter de cette situation avec un cynisme sans nom pour aggraver plus encore la situation du monde du travail.
Cela a été dit par de nombreuses organisations syndicales et politiques : les plus hautes instances et les plus hauts « responsables » devront répondre de cette gestion plus que douteuse d’une crise aux conséquences aggravées par le manque d’anticipation et une désinvolture coupable. Pour rappel, il y a encore 10 jours le président Macron lui-même assurait que chacun·e devait encore pouvoir se déplacer et poursuivre ses activités sociales, professionnelles et culturelles…
Alors que le confinement s’accentue et est parti pour durer, on ne peut que s’interroger sur l’absence de matériels de base tels que masques et gel hydro-alcooliques dans les endroits les plus impérieux comme les hôpitaux.
Interrogations également sur l’injonction faite à de nombreux et secteurs professionnels de poursuivre leur activité comme le bâtiment, le transport et les livraisons, le commerce, les téléservices…
Qu’en est-il de la protection des salarié·es dans ce contexte ? Le gouvernement ne semble pas s’en soucier. Pour la CGT, la santé passe avant tout, surtout avant leurs profits !
Depuis plus d’un an maintenant les personnels soignants étaient en grève pour dénoncer une politique de casse et de restriction de moyens. Si aujourd’hui on peut entendre, dans les paroles, une certaine reconnaissance à leur endroit, rien ne change quant aux orientations qui visent à précariser plus encore notre système de santé.
Si les personnels de santé qui sont en première ligne ont évidemment besoin de reconnaissance, c’est avant tout celle de leurs revendications en termes de revalorisation, de moyens matériels et de prise en compte de leurs revendications sur les questions de retraites !