Pour une politique publique de santé,
soucieuse de ses patient·es et de ses personnels.
Mardi 16 juin 14h : tou·tes dans l'Allée Jean Jaurès !
Le drame sanitaire, social, politique et écologique que nous traversons n’a pas seulement comme origine une pandémie mondiale… Mais bien la destruction de notre système de Santé, de Sécurité Sociale et d’Action Sociale.
Le gouvernement n’a pas écouté la grande mobilisation du monde de la Santé, des EHPAD, du secteur médico-social et de la Psychiatrie antérieure à la pandémie de COVID-19 et doit payer ses innombrables manquements.
La liste est trop longue des mensonges, des coups de com’, des “ségurs”, des tentatives de division par des primes, des manipulations d’un Président qui fuit ses responsabilités en permanence.
La liste est trop longue des manquements aux obligations du gouvernement à garantir un système de Sécurité Sociale qui assure que chacun.e cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins, comme l’indique la loi.
La liste est trop longue des actes politiques de marchandisation du secteur de la Santé au profit des assureurs, des banques et des laboratoires privés, … De tous ceux qui veulent faire de la santé un business.
La liste est trop longue des alertes des hospitalier.e.s, des grèves, des manifestations, des actions, des démissions, des suicides, des coups de gueules désespérés de professionnel.le.s ou précaires toujours humilié.e.s ou réprimé.e.s.
La liste est trop longue des soignant.e.s et patient.e.s morts du COVID-19, à l’Hôpital, chez eux ou en EHPAD, des contaminé.e.s, des épuisé.e.s, des travailleuses sous-protégés, des premier.e.s de corvées en première ligne, majoritairement des femmes, qui ont tenu.e.s le pays malgré le mépris.
La liste est très longue des solidarités, des citoyen.ne.s et travailleur.se.s auto-organisé.e.s palliant en permanence aux manquements de nos dirigeants.
La liste est très longue de ceux et celles que l’on veut voir condamnés ou dégagés car ils sont responsables des dégâts avant, pendant la crise COVID et même maintenant en voulant accélérer la marchandisation généralisées, notamment en changeant le statut public de l’hôpital et remettant en cause les 35 heures.
La liste est très longue des citoyen.ne.s et travailleur.se.s qui veulent s’engager à tout changer.
Nous devons reprendre notre destin en main. Le Conseil National de la Résistance a mis en place le système de Sécurité Sociale pour bâtir les ”Jours Heureux”, dans un contexte d’après la guerre pire qu’aujourd’hui. Le désastre économique actuel induit par la crise sanitaire nous impose la protection universelle et de recréer des solidarités
Tout cela implique que nous avons une occasion historique pour que se joignent les mouvements des personnel de Santé et d’Action Sociale organisées, et celles et ceux qui ont applaudi les “premières lignes” tous les soirs à 20h. L’objectif est de gagner un système de Sécurité Sociale, de Santé et d’Action Sociale entièrement sorti de la logique marchande et gérés démocratiquement comme à leur origine.
Nous proposons de concrétiser cette jonction pour commencer par des actions tous les “mardi de la colère”, comme partout en France. Ces actions devront respecter les gestes barrières et peuvent être remises en cause en cas de seconde vague épidémique et de confinement.