Le samedi 21 septembre 2019,
le geste désespéré de Christine Renon,
directrice de l'école Méhul à Pantin,
bouleverse toute notre profession.
Par un courrier adressé à quelques personnes, notre collègue a décrit le difficile exercice de son métier d'enseignante et de sa fonction de directrice. Elle y expliquait l'impossibilité de faire face, au quotidien, à l'ensemble de ses responsabilités malgré son profond attachement à sa mission, ses élèves et leurs familles comme à ses collègues. Sa lettre expliquait comment cette impossibilité de faire face a conduit à son épuisement puis à l’irréparable pour mettre un terme à sa souffrance devenue insupportable.
Un an plus tard, le constat est que rien ne change, au contraire au sein de notre institution.
Et ce n'est pas le Grenelle de l’éducation envisagé par notre ministre Blanquer avec à la clé une refonte (et un alourdissement !) de nos missions qui risque d’arranger quoi que ce soit.
Alors un an après, nous n’oublions pas Christine ni tou·tes celles et ceux qui souffrent au quotidien de cette gestion et du mépris de notre administration.