Sept personnes, dont cinq pour garde à vue, sont convoquées lundi 21 septembre à 10h, pour des faits supposés avoir été commis, le 9 février 2020, lors d'une diffusion de tracts du Rassemblement National, parti qui véhicule des idées xénophobes, sexistes et homophobes, sur un marché toulousain dans le cadre des élections municipales.
I·elles voient leurs vies bouleversées, cinq d'entre ell·eux ne pourront être devant leurs élèves ce(s) jour(s) là.
Alors que les faits supposés relèvent d’il y a sept mois, elles et ils ont reçu leur convocation seulement quatre jours avant leur garde à vue. Aucun contrôle d'identité n’ayant eu lieu ce jour-là, comment ils/elles ont pu être incriminé.es ?
Dans le contexte actuel, est-ce la priorité de l'Etat de donner suites à des allégations du RN ?
Toutes les occasions sont saisies pour tenter d'intimider des militant.es syndicaux !
Lisez et diffusez l'appel signé par de nombreuses organisations à se rassembler en soutien à nos camarades et à l’arrêt de toute poursuite contre ell·eux.