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4 février : grève interprofessionnelle. La crise sanitaire ne soit pas nous faire baisser les bras face aux attaques anti-sociales et liberticides du gouvernement !

L'éducation nationale prise pour cible

de la réaction néolibérale

Toutes et tous en grève

jeudi 4 février

14h Manif Toulouse Arnaud Bernard

14h30 Saint-Gaudens PLace Jean Jaurès

La mobilisation dans l’éducation du 26 janvier a réuni 2000 personnes dans les rues de Toulouse pour porter les revendications d’un Plan d’Urgence pour l’École :
- des créations de postes autant que de besoin ;
- une revalorisation des salaires pour toutes et tous, en priorité pour les plus précaires d’entre nous (AESH, AED, contractuel.le.s) ;
- le retrait des réformes qui ne font qu’affaiblir l’école comme service public au service de tous les élèves et de tou.te.s les étudiant.e.s ;
- le refus de la logique de l’auto-évaluation et le rejet des conclusions du Grenelle de l’éducation.

La gestion de la crise sanitaire et ses conséquences n’en finissent pas de plonger la population dans le désarroi. Cette situation est accentuée par des années de politiques d’austérité aux conséquences sociales désastreuses.
Pourtant pas de changement de cap gouvernemental et une seule volonté affichée : soutenir les entreprises avec les millions du plan de relance et rien pour les salarié·es.
La pandémie n’a pas modifié le capitalisme, elle le conforte : plans de suppressions d’emplois, multiplication de fermetures d’entreprises ou restructurations, réduction des services publics… Le tout soutenu par les dispositions de la Loi Travail.
Le gouvernement n’est pas avare de belles paroles à l’égard des agent·es de la Fonction publique, dévoué·es face à la crise sanitaire. Mais aucune reconnaissance salariale.
Il compromet aussi l’avenir et abime la jeunesse. 47 % des  jeunes s’inquiètent pour leur emploi, plus de 20% sont au chômage et la précarité explose. Le gouvernement est responsable de cette situation en refusant de recruter des enseignant·es-chercheur·euses pour multiplier les
dédoublements à l’université. Cela permettrait de maintenir un lien physique et social pour sauver ces étudiant·es de la détresse.
Il y a urgence. Exigeons une autre politique qui réponde aux besoins de toutes et tous, "quoiqu’il en coûte".

Lisez et diffusez le tract CGT Educ'action appelant à se mobiliser le jeudi 4 février et le tract intersyndical de l'Éducation 31.

Tag(s) : #AED, #AESH, #Antilibéralisme, #CGT, #Droits sociaux, #Fonction publique, #Interpro, #Liberté politique, #Mobilisations, #Moyens pour l'éducation, #Salaires, #Services publics, #Solidarité, #Santé au travail