Samedi 20 novembre 2021
Journée des Droits de l'Enfant
Les enfants ont des droits, ici et ailleurs
11h Rassemblement
Square Charles de Gaulle (M° Capitole)
La Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) adopté par l’ONU le 20 novembre 1989, impose des obligations aux 197 Etats signataires, dont la France.
L’intérêt supérieur de l’enfant est posé en principe essentiel, en cohérence avec ceux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Par ce texte, qui a valeur contraignante pour les Etats, l’enfant ne doit plus être considéré comme un être sans conscience, placé sous la responsabilité des adultes et l’autorité des parents. Il devient sujet de droits, de sa naissance jusqu’à sa majorité. Mais ces belles intentions sont encore à traduire dans les faits et à défendre, partout dans le monde. Il revient aux Etats de garantir les droits des enfants et de leur accorder une protection spéciale.
Il en est ainsi du droit à l’éducation qui ne devrait laisser aucun enfant exclu des bancs de l’école, quelles que soient ses conditions de vie, de nationalité, de handicap ou la situation administrative de ses parents
►Il en est ainsi du droit à la non détention des mineurs dans les centres de rétention administrative et d'un emprisonnement en dernier recours uniquement, dans le cadre d'une justice spécialisée.
►Il en est ainsi du droit à un logement digne et salubre qui permette l’épanouissement de l’enfant.
►Il en est ainsi du droit à la santé, à une alimentation saine et accessible.
►Il en est ainsi du droit à l’intégrité du corps des enfants, contre toutes formes de violences, d’atteintes ou de brutalités physiques ou mentales, d’exploitation, incluant les violences sexuelles.
►Il en est ainsi du droit des enfants à la liberté d’expression.
Le Réseau Education Sans Frontières, que soutient la CGT Educ'action 31, rappelle que les enfants de sans-papiers, comme les mineurs isolés, sont avant tout des enfants que l’Etat français a le devoir de protéger.