Pour des moyens pour assurer

notre sécurité et celle de nos élèves

Mobilisons-nous

aux côtés des personnels de la Santé

Mardi 11 janvier 14h

M° Saint Cyprien

Alors que la crise sanitaire n’en finit pas de se répandre par « vagues », ce gouvernement et son ministre de l’éducation nationale poursuivent sur l’improvisation, le mépris et la répression.

Les dernières mesures annoncées pour faire face à l'épidémie confirment la priorité donnée aux intérêts du capital, fut-ce au prix de la santé des travailleurs dits de première et deuxième lignes. Et ce, alors qu'elles et ils attendent toujours la reconnaissance salariale si souvent promise ces deux dernières années.

Ces annonces sont également marquées par une volonté de restreindre toujours plus les libertés individuelles et collectives avec le pass vaccinal qui serait, s’il devait être adopté, une attaque grave contre toute une partie de la population et le signe d’un report de responsabilité au moment où les suppressions de moyens dans les services publics ont rarement été aussi élevées (santé, éducation notamment…).

La CGT a répété qu’elle était défavorable à l’obligation vaccinale que ce soit pour la population ou les professionnels. Consciente des enjeux actuels en matière de santé publique et de risque accru lié à la pandémie, la CGT réitère que la vaccination est un acte médical important pour endiguer les pandémies et pour protéger chacun et chacune. Pour être efficace dans la durée, cet acte de vaccination doit être consenti et non contraint. De plus, au-delà du fait que de telles mesures soient liberticides, l’obligation et la contrainte peuvent être contre productives notamment dans les secteurs professionnels déjà en tension.

Le ministre continue de mépriser les personnels et les familles en faisant des annonces la veille de la reprise par voie de presse. Mais aucune mesure concrète permettant réellement de garantir la sécurité de toutes et tous à l’École.

Ainsi le protocole sanitaire censé nous protéger est profondément allégé pour permettre de maintenir le maximum d’agent·es à leur poste de travail et de faire comme si tout allait bien dans nos écoles et établissements.

Alors que les écoles étaient largement désorganisées du fait de la vague de variant delta et d’un protocole ingérable pour les personnels, l’arrivée du variant omicron, extrêmement contagieux, fait peser le risque d’un mois de janvier particulièrement chaotique dans les écoles et établissements scolaires.

Lisez et diffusez le tract d'appel à la grève du 11 janvier.