Avec l'ensemble des salariés, défendons nos retraites !
Pas un euro en moins, pas un euro en plus !
Les manoeuvres du gouvernement en ce qui concerne la future réforme des retraites ne trompent personne : il s’agit, ni plus ni moins, de poursuivre la même politique que les
gouvernements précédents et ce depuis 1993. Pire encore, cette réforme avalise toutes les réformes précédentes (2003 et 2010 notamment), menées par la droite.
Les mêmes recettes sont toujours à l’oeuvre : c’est le cas avec l’allongement progressif de la durée de cotisation jusqu’à 43 ans en 2035.
Prenons l’exemple d’un-e collègue déjà en poste, né-e en 1973.
- Pour partir à 62 ans (en 2035), il/elle devra donc avoir 43 annuités de cotisations.
- S’il/elle a commencé à 24 ans (en 1997), le/la collègue ne pourra prendre sa retraite à taux plein qu’en 2040, soit à l’âge de 67 ans. Pourtant, quand il/elle a commencé à travailler en 1998, il/elle pensait partir à 61 ans et demi avec une retraite à taux plein.
C’est dire le recul social engagé !
Depuis 2003, la durée de cotisation est passée de 37,5 annuités à 43 ans après 2020, soit une augmentation qui dépasse largement l’allongement de la durée de vie, argument pourtant
souvent utilisé par ceux qui défendent les réformes nécessaires.
Pour tous ceux/celles qui sont né-e-s après 1973, la situation sera au mieux identique (s’il n’y a pas, d’ici là, de nouvelles réformes). Mais, même pour ceux qui sont nés avant 1973, la
situation s’aggrave puisque à partir de 2020 pour tous ceux/celles né-e-s après 1958, le nombre d’annuités commencera à augmenter.
Le fait de différer la date de mise en oeuvre à 2020 est également une vieille recette : celle qu’avait utilisée Balladur en 1993.
Aujourd’hui, il s’agit d’acter ce qui se mettra en place plus tard et qui permettra de faire passer la pilule plus facilement.
La CGT a d’autres propositions :
- Mettre fin aux 80 milliards d’évasion fiscale.
- Supprimer les exonérations de cotisations patronales, véritables cadeaux au patronat.
- Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.
- Taxer les revenus financiers.
- Revenir à un départ à la retraite à 60 ans à taux plein avec 75 % du dernier salaire et 37,5 annuités maximum.
- Atteindre l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, qui permettrait d’obtenir 10 milliards d’euros supplémentaires d’ici 2020 pour les retraites.
Lisez et diffusez le tract de la CGT Educ'action et le tract de l'Union Départementale CGT.
Lisez et diffusez le 4p. Retraites de la CGT Educ'action et l'argumentaire contre l'allongement de la cotisation-retraite.
Pour les faire entendre, soyons nombreux en grève et dans la rue !
Mardi 10 septembre
Manifestation à 11H
Compans Caffarelli >>> Saint-Cyprien >>> Préfecture