« Gouverner, c’est prévoir »…
ou les limites de la politique du « simulateur de vol » !
Le ministère informe les 17 000 candidats du CAPLP, seulement le jour même des premiers écrits, du report d’un mois des épreuves au motif des « évènements » (sic) de Guadeloupe. S’il faut permettre aux candidats de l’île en grève générale de se présenter aux épreuves sous réserve d’une solution apportée au conflit d’ici la fin mars…, il est néanmoins permis de penser que l’imprévision et l’improvisation ne font pas une politique de l’éducation.
Plus fort en simulateur de vol pour les stagiaires que pour anticiper les « événements », le ministre de l’Education, certes faute de réponse politique du gouvernement, aurait du informer en amont d’un probable report plutôt que d’attendre la dernière minute. Le gouvernement est responsable des blocages en l’absence de réponse aux revendications sociales et le ministère de l’Education n’est pas exonéré de ses responsabilités.
Aussi le ministre de l’Education, Xavier Darcos, devrait-il inciter les recteurs à prendre en charge, en signe de considération et de respect, pour tous les candidats, les frais (transport…) résultant de l’annulation et du report des épreuves.
Montreuil, le 19 février 2009