Vœux du président aux personnels d’éducation : les enseignants ne lui disent pas merci ! |
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Il a choisi Saclay, un cadre sous contrôle, plus pacifié que la Normandie, région dans laquelle en 2009, l’avaient attendu des milliers de manifestants pour lui signifier leur désaccord avec la politique programmée et malgré tout poursuivie. 2009 s’achève, et N. Sarkozy se réjouit des réformes régressives qu’il impose aux personnels, aux jeunes et à leur famille en affaiblissant le service public d’éducation. Florilèges de provocations, ses vœux balaient l’ensemble des chantiers en cours, objets des mobilisations prévues dès le 21 janvier. Ainsi, à la réforme de l’enseignement primaire et, en particulier, la mise en œuvre de l’évaluation des élèves (tests en CE1 et CM2), la CGT Educ’action répond par un préavis de grève du 19 au 22 janvier 2010. A la réforme du recrutement et de la formation des enseignants, les personnels, dans l’unité syndicale la plus large, répondent par la poursuite de la mobilisation. A la réforme du lycée, et de ce que le président nomme « la rénovation du lycée professionnel », La CGT Educ’action avec d’autres organisations syndicales, appelle à la grève le 21 janvier puis à une manifestation nationale le samedi 30 janvier… Quant à la « revalorisation de la condition enseignante », « la mobilisation des moyens au service de votre engagement » et « la reconnaissance que le pays vous doit », les enseignants ne lui disent pas merci pour :
Si M. le président de la République avait réellement la volonté d’offrir un service public de l’Education de qualité comme il l’affirme, il devrait, au contraire, entendre les exigences des personnels qui lui demandent de créer les emplois nécessaires afin de donner au service public de l’éducation les moyens qui répondent aux besoins d’élévation du niveau de connaissances et de qualification des jeunes. Montreuil, le 13 janvier 2010 |