La mobilisation, c'est maintenant !
Certes le ton a changé…mais cela ne suffit pas à marquer une rupture avec une politique. Et force est de constater qu’aussi bien sur le terrain social que dans le domaine de l’éducation,
le compte n’y est pas.
Qu’en est-il du soutien de l’Etat aux travailleurs des entreprises qui mettent en oeuvre des plans de licenciements, alors même qu’elles font des bénéfices ? En Haute Garonne, Thalès, Freescale,
Sanofi...
Qu’en est-il de la rupture quand le traité constitutionnel européen institutionnalisant l’austérité est adopté contrairement aux engagements de campagne du président Hollande ?
Qu’en est-il de l’amélioration du quotidien quand :
• l’augmentation du SMIC est limitée ?
• le salaire des fonctionnaires est gelé depuis plusieurs années ?
• la précarisation, au lieu d'être stoppée, est poursuivie, y compris dans l’Education nationale avec le « contrat d’avenir professeur » ?
• les dépenses de carburant, électricité, chauffage grèvent toujours plus le budget ?
Dans l’Education nationale, la rentrée a été cette année encore très difficile. Les quelques moyens réinjectés par le nouveau gouvernement constituent une goutte d’eau par rapport aux
besoins, après les coupes drastiques de ces dernières années.
Même si quelque mesures positives peuvent être relevées comme la suppression du dispositif d’évaluation, l’annonce d’une véritable formation des maîtres, le gouvernement actuel entérine les
décisions antérieures : ainsi même si le ministre reconnaît que les stagiaires ont constitué une « génération sacrifiée », aucun dispositif n’a été mis en place pour réévaluer les dossiers de
stagiaires licenciés (cette année deux fois plus nombreux que les années précédentes !).
Par ailleurs, les ateliers de la refondation ont donné lieu à un rapport qui ne remet pas en cause les « fondements » de l’école libérale : pas de remise en cause des réformes
(lycée et bac pro), confirmation du socle commun. Avec amertume, nous constatons que les interventions et contributions qui n’allaient pas dans le sens voulu ont été occultées ou non prises en
compte. Enfin, les annonces sur l’acte III de la décentralisation avec le pilotage par les régions de l’orientation et celui de la formation professionnelle sont source d’inquiétudes
légitimes.
Sur ces questions comme sur d’autres, pour nos revendications, la mobilisation c’est maintenant !
Lisez et diffusez dans vos établissements et auprès des salariés la Lettre n°7 de la CGT Educ'action 31.
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ZOOM DU MOIS Notre intervention pour « la refondation de l'école ». p.2
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INTERPRO Pour une loi interdisant les licenciements boursiers ! p.2
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MOBILISATION Non-titulaires : une loi bien en deçà des attentes. p.3
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DANS NOS LYCEES Des conditions de travail en lycée pro de plus en plus inacceptables ! p.3
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MOBILISATION La « Carte Jeune Midi-Pyrénées » : un fiasco et une injustice prévisible ? p.4