Fidèle à sa tradition, notre organisation soutient et participe à la lutte des travailleuses et travailleurs sans papiers pour leur régularisation

Les puissants et décideurs de ce monde, avec le FMI, la Banque Mondiale, l'O.M.C. sont pour beaucoup à l'origine des déséquilibres des échanges Nord Sud et de la misère qui frappent les peuples du Sud. Ce sont les mêmes qui prétendent régler le problème de l'immigration en mettant des barbelés ou des murs aux frontières. Les engagements d'aides au développement, qui sont régulièrement pris par les grandes puissances, pour corriger un peu les effets de la dérégulation des échanges commerciaux entre pays riches et industrialisés et pays en voie de développement, ne sont jamais tenus. Comment s'étonner alors que certain(e)s tentent leur chance pour sortir de leur misère, en émigrant vers les pays riches.

Solidaires des travailleurs sans papiers nous soutenons leur lutte, d'autant que ces travailleurs-ses participent pleinement à la création de richesses de notre pays.

Le vrai problème est que la richesse créée par les salariés de toutes origines est de plus en plus accaparée par les puissances d'argent. Ce capitalisme avide de profits transforme le monde en champs de bataille économique. Il met les salariés en concurrence pour tirer vers le bas leur condition sociale et réduire au minimum les coûts de production. S’il le pouvait, il rétablirait l'esclavage.

En fait la situation à laquelle sont réduits des sans-papiers ressemble à de l'esclavage. En effet, les difficultés qu'ils rencontrent à être reconnus comme travailleurs et obtenir un titre de séjour les contraint à être des clandestins qui travaillent dans des conditions misérables sans être déclarés faisant parfois le bonheur de certains patrons peu scrupuleux.

Le pouvoir sarkozyste, fidèle à sa logique de complaisance avec les puissants et d'intransigeance avec les plus fragiles, met en place un arsenal répressif qui vise particulièrement les immigrés. Le but est de faire croire aux électeurs que la source de leurs problèmes, en particulier les problèmes d'insécurité, provient des immigrés.

Après des mois de lutte et de grève les travailleurs sans papiers ont obtenu des améliorations dans les procédures de régularisation par le travail. Toutefois la préfecture de Haute-Garonne ne respecte même pas les engagements pris entre le Ministre de l'Immigration et les organisations de soutien. Elle refuse de prendre en compte les critères qui ont été définis par le Ministre afin d'harmoniser les procédures de régularisation sur tout le territoire. Critères pourtant restrictifs puisque les algériens et tunisiens, les travailleurs non déclarés par exemple sont écartés.

Exigeons la régularisation de tous les dossiers présentés cette exigence doit grandir et être l'affaire de tous

Face au mur de la xénophobie le rapport de force nécessaire ne peut pas reposer que sur les travailleurs sans papiers.

Ils vivent ici, ils bossent ici, ils restent ici !!!

Imprimez et diffusez le tract.

Union Départementale CGT Haute-Garonne 19, place Saint-Sernin

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