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MARDI 24 NOVEMBRE
de la Maternelle à l'Université,
titulaires et précaires,
Tous et toutes en grève !

De jour en jour, les personnels et les élèves subissent la politique gouvernementale de casse des
services publics dont une des finalités est la remise en cause des principes fondateurs d’une école
républicaine, laïque, gratuite, ouverte à toutes et tous. Les personnels n’acceptent pas les
conditions dans lesquelles se prépare la rentrée 2010. D
Depuis 2007, au nom du dogme de la réduction des déficits publics, le gouvernement a détruit dans
l'enseignement scolaire :
Ÿ 11 200 emplois en 2008 !
Ÿ 13 5OO emplois en 2009 !
Ÿ 16 000 emplois pour la rentrée 2010 !

Nous refusons ces suppressions d’emplois et revendiquons la titularisation des
personnels précaires, sans condition de concours ni de nationalité !
Ces suppressions s’accompagnent de multiples annonces de transformations radicales du
système éducatif, dans le droit fil de la stratégie de Lisbonne qui a inspiré la loi Fillon de 2005.
Ÿ
Généralisation du bac pro 3 ans
Nous demandons au ministre le retrait de cette réforme qui aprovoqué, dès la rentrée 2009, une dégradation des
conditions d’accueil et de travail des élèves et despersonnels. La mise en place de l'épreuve orale de contrôledu bac professionnel 2009 s'est déroulée dans la plus grandeconfusion et a contribué à diminuer la valeur du diplôme
délivré. Il en sera de même du BEP ou du CAP.A nous de nous mobiliser à la hauteur de ces enjeux !
Ÿ 
Réformes dans le 1er degré
Que ce soit la suppression du samedi, inefficace etcontreproductive, les programmes scolaires rétrogrades
dénoncés par tous, les attaques contre le droit de grève avec le service minimum d'accueil, les mances sur la maternelle...tout cela concourt à affaiblir le rôle et le fonctionnement de l’école.

Ÿ Réforme du lycée général et technologique
Les mesures annoncées ne répondent pas à la principale revendication des personnels et des jeunes : l'amélioration
des conditions de travail et d’étude pour assurer la réussite de tous. De trop nombreuses zones d’ombre subsistent. Elles cachent de réelles menaces, notamment sur la voie technologique. La plupart des mesures proposées vont se heurter à la question du manque de moyens. 

Disparition annoncée des IUFM

La formation initiale des enseignants qui se réduit à uneforme de compagnonnage rendra très difficile l'entrée dans
le métier des jeunes collègues et ne leur permettra pas deremplir correctement leurs missions.

La CGT Educ’action revendique une formationprogrammée progressive et cohérente aux métiers de
l’Éducation dans le cadre de l’IUFM où interviennent desenseignants chercheurs, des équipes de formateurs qualifiés
du 1er et du 2nd degré favorisant un aller-retour entreexpériences de terrain et apports disciplinaires et pédagogiques de haut niveau.

Ÿ Masterisation et baisse significative des
postes aux concours de recrutement

Reculer le concours après un diplôme à bac + 5, c’estinstituer une sélection sociale insupportable pour les étudiants les plus modestes et éliminer la plupart des nontitulairesen poste, recrutés souvent avec une licence.
Cette hausse du niveau de recrutement n'est pasaccompagnée d'une revalorisation salariale à la hauteur.

La CGT Educ’action revendique un concoursnational après la licence et une formation de deux
ans comme fonctionnaire stagiaire débouchant surun master.


 Ces « réformes » sont induites par la politique gouvernementale de l’emploi àl’Éducation nationale comme dans toute la fonction publique, elles se concrétisentnotamment par le non-remplacement d’un départ en retraite sur deux.
 Elles ont pour finalité le redéploiement des moyens !Heures supplémentaires et primes en échange de
l’acceptation des suppressions d'emplois : ce « donnantdonnant» voulu par le ministre est inacceptable ! C’est un
leurre qui ne répond pas à l'exigence de revalorisationsalariale immédiate des personnels : pour la CGT
Educ’action, il faut une nouvelle grille des traitementsdébutant à 2 600 € (soit 2 fois le SMIC) et une
augmentation de 70 points d’indice pour tous les personnels(soit plus de 300 € pour tous).

Face à cette casse des services publics et de la fonction publique (loi de mobilité, loiHôpital-Patient-Santé-Territoire, généralisation de la contractualisation dans la fonction publique territoriale, privatisation de la Poste…), la CGT Educ'actionappelle les personnels à se mobiliser et à faire de la grève du 24 novembreune première étape dans la lutte, pour une autre politique notamment enmatière d'emplois, de salaires et d'éducation.

Elle appelle les personnels à se réunir dans l’unité, la plus large possible, dans
nos établissements pour discuter dès maintenant des suites rapides et
fortes à donner à cette première étape qui doit être d’ampleur
.