Après le 1er tour de l’élection présidentielle, les syndicats de salariés et les syndicats étudiants, appellent à un puissant 1er mai pour les revendications, le progrès social et la solidarité internationale.
A Toulouse, départ de la place St Cyprien à 10h pour rejoindre Jeanne D’Arc, par le pont des catalans.
A St Gaudens, départ de la place Jean JAURÈS 10h00.
Le 1er mai 2012 doit retrouver tout son contenu en étant une vraie journée de mobilisation et de lutte !!
Ce 1er mai est contesté aux salariés, aux chômeurs, aux retraités par le candidat Sarkozy. Maniant la récupération, il ambitionne d’organiser « une vraie fête du travail, de ceux qui travaillent dur, qui souffrent et qui ne veulent plus que, quand on ne travaille pas, on puisse gagner plus que quand on travaille », provocateur il affirme « on défendra, nous, le travail. Pas le statut, le travail. »
Difficile de ne pas y voir une opération de séduction de l’électorat du
FN…
Le rideau de fumée créé par les propos du candidat président a pour but de masquer la réalité des faits. Il tente de faire perdre de vue que ce dernier quinquennat, plus qu’aucun autre, et avant même que la crise ne soit provoquée a été l’occasion d’une offensive sans précédent contre l’emploi, les salaires et la protections sociale. En opposant les travailleurs, actifs, retraités, privés d’emplois ou étudiants, femmes ou hommes, français ou immigrés, les uns aux autres, la droite et l’extrême droite veulent faire oublier que le vrai enjeu est celui du partage des richesses.
Certes, ce n’est pas la première attaque contre cette journée de lutte et de solidarité internationale du monde du travail. Souvenons-nous que Jean Marie le Pen a déjà créé un précédent nauséabond en 1988, là aussi entre deux tours d’une élection présidentielle ; il s’agissait de bâillonner l’expression des travailleurs et de transformer le 1er mai en « une fête du travail et de Jeanne d’Arc ».
Ces initiatives, en s’attaquant aux « corps intermédiaires » donc aux syndicats, s’attaquent aux piliers de la démocratie. Elles nous rappellent la propagande pétainiste, où l’on vantait le corporatisme et la collaboration de classe. Elles ont pour objectif, après nous avoir contesté pendant cinq ans, les 35h, la protection sociale, des salaires et des retraites décentes et avoir détruit le travail à tour de bras, de nous priver de notre légitimité à occuper la rue le 1er mai !
Si le 1er mai appartient aux travailleurs, c’est d’abord qu’ils l’ont conquis au prix de leur sang pour défendre leurs revendications. Aujourd’hui, comme nous n’avons cessé de l’affirmer et de le démontrer dans les différentes mobilisations, les aspirations au progrès social que nous poursuivons n’ont pas vocation à être étouffées.
Lisez et diffusez la déclaration de la Commission Exécutive Confédérale rappelant le contexte dans lequel vont se dérouler les manifestations unitaires du 1er mai.
Lisez et diffusez aussi l'appel unitaire pour le 1° mai, un rappel historique de l'Institut d'histoire sociale sur le premier mai.