La lutte continue…
les salarié-es de la ligue 31 sont en grève illimitée
depuis 23 jours et occupent toujours le siège !!!
Le mardi 16 février, les grévistes de l'Education nationale avaient rejoint les salariés de la Ligue de l'Enseignement 31 : l'idée, au-delà du principe de solidarité entre salariés, étaient de souligner l'extrême proximité entre le peu de cas fait de l'éducation prioritaire, de l'enseignement spécialisé, de l'éducation spécialisée et le sort réservé aux salariés et aux services publics qu'ils animent dans la principale et plus ancienne association d'éducation populaire de l'académie de Toulouse. Quel triste anniversaire - 150 ans ! Des pans entiers d'activité bazardés, les salariés jetés à la rue du fait d'une gestion éhontée de quelques Rastignac. Le tout en claquant la porte aux nez de salariés prêts à retaper la maison.
La lutte se poursuit : rendez-vous rue des Amidonniers pour témoigner de votre solidarité de toutes les façons possibles.
Communiqué USPAOC-CGT 31, SUD Santé-Sociaux 31, CFDT
Notre combat se base sur l’unité : nous sommes TOUS des salarié-es de la ligue de l’enseignement 31. Ce qui fait notre richesse c’est la pluralité des services et en aucun cas nous ne devons mettre en opposition les salarié-es transféré-e-s et ceux qui vont être licencié-e-s
OU EN EST-ON ?
A ce jour le dialogue avec la direction générale est rompue ….si cette direction reste campée sur sa position à savoir se débarrasser du service animation et donc à licencier plus d’une trentaine de salarié-es , les élus du comité d’entreprise et les organisations syndicales se battent pour que leur proposition soit ENTENDUE : ce plan n’est pas à l’opposé de celui de la direction .La grande différence est de garder le service AT qui génère des excédents afin d’assurer la pérennité de la ligue et d’éviter un grand nombre de licenciement. En conservant le service AT après restructuration, cela pourra générer en 1 an autant d’excédents que le bois perché en 12 ans.
Garder les CLAES et ADL Toulousains et en RESTRUCTURANT génèrera plus de 600 000 euros d’excédent chaque année. Le seul fait de conserver ce service peut à lui seul rembourser la Capacité Auto Financement ANNUELLE nécessaire pour sauver la ligue.
Ce mouvement de grève met à jour, les pratiques douteuses qui depuis quelques années gangrènent l’éducation populaire.
Les conseils d’administration des fédérations et associations d’éducation populaire sont devenus le terrain de jeu idéal des personnes qui aspirent à une carrière politique sur fond de marché public.
QUE VOULONS-NOUS ?
Les salariés de la ligue de l’enseignement 31 qui font vivre au quotidien les valeurs de l’éducation populaire souhaitent :
- ne plus vouloir être instrumentalisés à des fins politiques.
- ne plus être considérés comme de la main d’œuvre bon marché au détriment des valeurs de l’humain.
- avoir des conditions de travail décentes pour un service de qualité.
NOUS RECLAMONS :
- Un véritable plan de sauvegarde de l’emploi en concertation avec les salariés et les instances représentatives du personnel.
- Le maintien du service animation et territoire et des conventions existantes CLAE/CLSH
- Le départ de la déléguée générale en intérim et du directeur général en place.
- Le renouvellement des membres du CA et du bureau.
- Le paiement des jours de grève, cette situation étant due à la mauvaise gouvernance de notre association.
- L’engagement qu’aucune sanction ne sera prise à l’encontre des personnes grévistes.
Les salariés de la Ligue de l’enseignement 31 ne font que vouloir défendre leur outil de travail et l’éducation populaire face à un patronat peu scrupuleux.
Rejoignez-nous au 31 rue des Amidonniers : notre force est notre détermination.
Pour davantage d’informations vous pouvez rejoindre le