200 Gersois, personnels et parents,
ont renvoyé le Recteur de l'Académie de Toulouse de là où il venait :
son abattoir de l'Education Nationale...
"Tension au lycée Pardailhan où le recteur
d'académie a été empêché de tenir une réunion. Qualifiée de « provocation » par les manifestants contre des suppressions de postes.
Pour les enseignants des collèges et lycées gersois (200 selon les syndicats, « une centaine » selon la police) mobilisés hier, « cette réunion était une provocation ». L'expression est de Franck Gombaud, le secrétaire départemental du SNES-FSU qui, avec la CGT Educ'action, s'était promis de mener la vie dure au recteur d'académie. Olivier Degrip avait convoqué, à Pardailhan, les chefs d'établissements du Gers et des Hautes-Pyrénées pour y parler « réforme du lycée ». Une réforme qui, selon les syndicats, « va coûter moins 15 postes d'enseignants dans les collèges et lycées gersois pour 109 élèves de plus ». Les enseignants en colère, renforcés par des lycéens de Pardailhan, sont parvenus à empêcher la tenue de cette réunion. Alors qu'un temps les entrées du lycée ont été bloquées, une « rencontre » avec les manifestants a eu finalement lieu entre Olivier Degrip et son… comité d'accueil. « Mais le recteur n'ayant voulu rien lâcher, pas question pour nous de céder », ajoutait Franck Gombaud, qui promet d'autres « actions » lors de la grève nationale du 10 février. Dans un communiqué, l'inspecteur d'académie Denis Toupry a condamné en ces termes les événements d'hier." La suite...
B.D. La Dépêche du Midi du Gers, 29 janvier 2011 ; Photo du Midi Libre, 22 janvier 2011.