POUR LE RETRAIT DE LA LOI DU TRAVAIL
CONTRE LA VIOLENCE SOCIALE
DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT
Toutes et tous mobilisé-e-s,
en grève et dans la rue !
Jeudi 31 mars - 10h30 M° Marengo
Après les mobilisations des 9 – 17 et 24 mars, celle de ce jeudi 31 mars, doit permettre à l’ensemble de la population dont les salarié-e-s du privé comme du public et de la jeunesse, de se retrouver en force dans les rues pour mettre un coup d’arrêt à cette politique destructrice.
CONTRE CETTE LOI D’UN AUTRE TEMPS DITE « LOI TRAVAIL », LA MOBILISATION DE LA JEUNESSE ET DES SALARIE-E-S NE FAIBLIT PAS DEPUIS LE 9 MARS !
LE 31 MARS SERA UNE JOURNEE DE GREVE ET DE MANIFESTATION QUI S’ANNONCE D’ORES ET DÉJÀ MASSIVE.
La précarité de l’emploi, et des statuts des salariés, nous n’en voulons pas !
La loi travail c’est :
- la fin des accords plus favorables que la loi ;
- l’augmentation du pouvoir patronal notamment par le biais de référendum (une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats) ;
- la fin de l’égalité de tous les salarié-e-s face à la loi (les accords d'entreprise prévalent sur la loi) :
- la précarité pour tou-te-s les salarié-e-s même celles et ceux en CDI, et les fonctionnaires ;
- l’augmentation du temps de travail et du chômage.
NOUS NE VOULONS PAS DE ÇA POUR NOUS ET NOS ENFANTS !
Les violences policières de la manifestation du 24 mars sont intolérables. Elles sont le reflet de la conception qu’a ce gouvernement du dialogue et de l’écoute de la population !
Elles sont également le corollaire de cette violence sociale dont les vecteurs sont les lois et réformes en cours. Violence sociale qui touche l’ensemble de la population avec des conséquences humaines toujours plus dramatiques.
DANS NOTRE SECTEUR LE COMPTE N’Y EST TOUJOURS PAS :
OÙ SONT LES 60 000 CRÉATIONS DE POSTES PROMISES
PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE IL Y A 4 ANS ?
Les collègues sont mobilisé-e-s depuis plus de 2 mois sur la question du remplacement dans le premier degré. Cela passe par un véritable plan d’urgence pour la Haute Garonne et la création d’au moins 1 000 postes de professeurs des écoles pour permettre l’accueil de nos élèves dans des conditions dignes dans tout le département.
Dans la même logique de suppression de moyens, l’éducation prioritaire, dont sont totalement exclus les lycées, est de plus en plus délaissée, et n’a plus de prioritaire que le nom… et le constat est le même pour l’éducation spécialisée.
Des établissements gérés de façon autoritaire avec des moyens dérisoires ont pour conséquence un mal être et une souffrance au travail pour l’ensemble des personnels (enseignants, vie scolaire…) et une école qui ne joue plus son rôle depuis bien longtemps, où les élèves sont sacrifiés.
Ils le sont également par ces CHOIX COMPTABLES DANS LES EREA de l’académie, dont celui de Muret, où la rectrice continue de refuser d’entendre les personnels toujours fortement mobilisé-e-s. Les rencontres festives des 17 et 19 mars ont été l’occasion de rappeler leur détermination à sauver cette « école de la dernière chance ».
LA REFORME DU COLLEGE : notre ministre s’acharne à vouloir imposer à marche forcée cette réforme largement contestée.
Nous ne devons pas laisser la réforme se mettre en place à la rentrée et poursuivre les mobilisations. La CGT Educ’action soutient et encourage toutes les initiatives dans ce sens.
SUR LES SALAIRES, le pseudo dégel du point d'indice, à 0,6 % + 0,6 % annoncés alors que les agents publics ont perdu plus de 13 % de pouvoir d'achat depuis 2000, n'est qu'une tentative du gouvernement d'étouffer un mouvement de révolte dans la Fonction publique qui ne cesse de croître depuis le 9 mars. Par ailleurs, quand on sait que ce dégel se traduira en moyenne par + 8€ bruts / mois pour un enseignant, il y a de quoi rire jaune, s'indigner et manifester, car ce "dégel" ressemble plus à une insulte qu'à une largesse !
Aujourd’hui, malgré des relais médiatiques qui chantent en continu les louanges de ces politiques toujours plus au service de « la finance » et d’un patronat jamais rassasié, il semble que cela ne suffise pas à faire taire la contestation.
Ainsi, le PROJET DE LOI RELATIF A LA DEONTOLOGIE, aux droits et obligations des fonctionnaires, qui sera discuté ce mercredi 29 mars, est une attaque sans précédent depuis 1946 contre la liberté des agents de la fonction publique.
Ce projet prévoit en effet :
- l’introduction de la notion d’obligation de réserve,
- la possibilité de mise à pied de 3 jours d’un agent sans conseil de discipline,
- la réintroduction des 3 jours de carence en cas de d’arrêt maladie…
LOI TRAVAIL NI AMENDABLE NI NEGOCIABLE : RETRAIT !
La CGT Educ’action appelle,
avec les syndicats et les organisations de la jeunesse,
l’ensemble des personnels à se mettre en grève
JEUDI 31 MARS 2016
MANIFESTATION À TOULOUSE - 10H30 MARENGO
MANIFESTATION À MURET – 8 H SOUS-PREFECTURE
MANIFESTATION À SAINT GAUDENS – 15 H PLACE J. JAURES
Lisez et diffusez :
- le tract intersyndical unitaire d'appel à la grève le 31 mars.
- le tract de la CGT Educ'action 31 appelant à la grève le 31 mars.
- le tract de l'UD CGT 31 appelant à la grève de tous les travailleurs et travailleuses le 31 mars.
- la présentation de la "Loi-travail" par l'UL-CGT de Roanne : toutes les mesures épluchées et expliquées.
Lire aussi l'Humanité spéciale "Loi-travail".