Mardi 6 février : grève !
AG dans les établissements le matin.
Rassemblement 14h au Rectorat de Toulouse.
Un projet inquiétant pour les postes et les conditions de travail des personnels.
Des dotations horaires insuffisantes.
Des élèves trié·es à l’entrée de l’université.
Des menaces contre les lycées professionnels.
Futur-es bachelier-es pour lesquel-les le projet de réforme du baccalauréat va entrainer une discrimination accrue avec un Lycée de plus en plus inégalitaire selon les lieux d'études.
Ce projet de Lycée aura également un impact dramatique sur certaines disciplines considérées comme « mineures » (Histoire géographie, langues vivantes, SVT...) par le rapport Mathiot.
Plus généralement ce projet, que le ministre doit présenter le 14 février, aura des conséquences sur les statuts particuliers des personnels, les horaires des disciplines, l'orientation et la formation des jeunes ainsi que sur les moyens d'enseignement des lycées dans les prochaines années.
Lisez et diffusez l'appel intersyndical à la grève du mardi 6 février.
Ce projet ne prévoit rien ni sur la voie technologique ou professionnelle.
Sur la voie professionnelle la rentrée sera très tendue dans notre académie avec l'annonce de suppressions de sections notamment dans la filière administrative avec la baisse de 120 places sur le seul Bac Pro GA.
Lisez et diffusez le communiqué de la Cgt Educ'action Académie de Toulouse ainsi que le tract sur les dangers qui pèsent sur cette voie de formation initiale.
Les motifs de mécontentements sont également nombreux du fait de la baisse drastique des moyens horaires dans quasiment tous les établissements du département, malgré une montée démographique importante (+ 1 300 élèves prévus dans les collèges du département à la rentrée prochaine) y compris dans ceux de l'éducation prioritaire (Collèges Bellefontaine, Maurice Bécanne, G. Sand...). Rappelons que les situations de tension sont, cette année encore, très importantes dans de nombreux établissements et que la seule réponse apportée par l'institution est le mépris et la baisse des moyens pour travailler...
Par ailleurs le gouvernement s'apprête à lancer un véritable plan de licenciements dans la fonction publique avec comme objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. La précarité (qui représente déjà près des 20% des emplois de la fonction publique, serait ainsi instituée comme mode normale de recrutement.
Lisez et diffusez le communiqué de la Cgt suite à la tenue du comité interministériel de la "transformation publique" qui s'est tenu le jeudi 1er février.