Au programme :
Samedi 1er octobre, devant la bourse du travail exposition temporaire avec un vernissage à 18h. Avec également, une conférence gesticulée sur le métier d’AESH
Mercredi 5 octobre, Bourse du Travail, à 18h une projection débat: le discours officiel face à la réalité du terrain
Vendredi 7 octobre, bourse du travail : soirée concerts à 18h : EKGS (rap), Matsutake Trio (funk soul), Fara Naswar (musique des balkans) et Les Poulettes et les dissidents (punk)
Participation libre et buvette: Les recettes sont destinées à soutenir les mobilisations et les grèves des AESH
Dans la continuité des dernières mobilisations et grèves , les organisations syndicales CGT Educ’action, FSU, Sud éducation en lien avec des collectifs d’AESH, et avec le soutien de la FCPE organisent une semaine de sensibilisation et de mobilisation pour les revendications légitimes des AESH (salaire, statut…), une inclusion de qualité et des conditions d’emploi et de travail dignes pour toutes et tous.
Les AESH (Accompagnant.e.s des élèves en situation de handicap) exercent un métier difficile, spécifique et complexe, dont la pénibilité n’est pas reconnue.
Mais les AESH ne voient toujours pas leur expertise reconnue et n’ont toujours pas de reconnaissance, ni de statut. Leur salaire moyen est de 800€ par mois, sous le seuil de pauvreté !
La mise en place des PIAL a dégradé leurs conditions de travail, provoqué une perte de sens de leur mission et détérioré l’accompagnement des élèves.
Dans le département de la Haute Garonne, on estime qu’il manque plus de 300 postes d’AESH. De nombreuses écoles et établissements se mobilisent en cette rentrée scolaire pour demander des recrutements.
Les mobilisations importantes des AESH, en particulier les dernières journées de grève, soutenues par les enseignant·e·s et les parents d’élèves ont permis de rendre visibles leurs conditions de travail et la triste réalité d’une institution scolaire qui se dit inclusive sans s’en donner les moyens, avec les élèves en situation de handicap qui en paient les pots cassés.