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Le combat des travailleurs sans-papiers pour leur régularisation est un combat pour l'application du droit du travail, pour faire reculer l'exploitation qui tire tous nos salaires et nos droits vers le bas. Tous les salariés ont à y gagner. C'est pourquoi la CGT educ'action, même si elle n'est pas directement concernée, s'y associe pleinement.



Toulouse, le 20 juin 2008

 
 
 

Partout en France, de Lille à Toulouse, le mouvement des travailleurs et des travailleuses sans papiers s’étend. Dans la région parisienne, les grèves, démarrées le 15 avril,  soutenues par la CGT et l’Association Droit Devant, se multiplient. Pas un jour sans une occupation, sans un piquet de grève. Dans les secteurs sous tension, bâtiment, restauration, commerce, mais aussi les services à la personne où les femmes sans-papiers sont très nombreuses, ces salariés (e) sont devenus(e)s indispensables pour les patrons. A ce titre,  l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)  affirme la nécessité de régulariser 100 000 d’entre eux sous peine de voir dans Paris des restaurants fermés pour cause de désorganisation dans l’économie du tourisme. 
 

La réalité toulousaine des travailleurs et des travailleuses sans papiers, même si elle diffère de celle de la région parisienne, (petite entreprise, isolement plus grand…) est tout aussi dramatique. Malgré cela, comme à Paris, ils ont choisi de lutter avec la CGT pour organiser le soutien et mener des actions collectives : 


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pour la régularisation par la carte de 10 ans : dans le bâtiment, les fédérations patronales ont été interpellées pour faire pression sur la préfecture 


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pour l’abrogation des dispositions répressives et discriminatoires du CESEDA (Ce Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et Demandeurs d’Asile instaure des lois d’exception qui excluent les personnes du droit général) 


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contre l’arbitraire de l’administration : la circulaire du 7 janvier repose sur le bon vouloir du préfet qui pourra accorder « à titre dérogatoire et exceptionnel la régularisation sur la base d’une promesse d’embauche » 


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contre la répression et l’exploitation 


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pour la liberté de circulation et d’installation  


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pour l’égalité des droits. 


L’UD-CGT 31 appelle l’ensemble des salariés du département à un :
 
 

RASSEMBLEMENT le jeudi 26 juin à  17 H

devant la C.C.I. (2, rue Alsace Lorraine) pour manifestation et dépôt des revendications

Tag(s) : #Mobilisations