Ce jeudi 14 octobre,

la reconduction départementale intersyndicale de la grève dans plusieurs secteurs a permis de rassembler une manifestation d'environ 20.000 personnes, largement soutenues par les lycéens qui ont réalisé des barrages filtrants et dialogué devant leur lycée, avant de se rendre en nombre à la manifestation.

• Parmi les grévistes : Airbus, Freescale, Conti, les Territoriaux, l'Equipement, la Santé, la Poste, l'Education nationale... et un cortège très fourni de cheminots.
• Dans l'Education nationale, de nombreux lycées ont enregistré un nombre de grévistes non négligeables : Hélène Boucher, Françoise, Saint-Sernin, Bellevue, Déodat, Jolimont, le Poly, Toulouse-Lautrec, Aragon, Gourdan-Polignan. Le taux de grévistes était également conséquent dans les collèges du Mirail et du Volvestre.
• Plusieurs lycées étaient fortement concernés par le mouvement des lycéens : Hélène Boucher, Françoise, Gallieni, Saint-Sernin, Bellevue, Déodat, Jolimont, Toulouse-Lautrec, Roland Garros, Aragon, Gourdan-Polignan, Cugnaux, Victor Hugo, Fonsorbes, Blagnac... La volonté de répression par le Ministère de l'Intérieur est très forte, notamment à l'égard des blocages : il faut donc protéger les lycéens et les aider à organiser leur mouvement pour ne pas répondre à des provocations inutiles.
• Les étudiants commencent aussi à s'organiser au Mirail.

Une AG Education d'environ 160 personnes s'est tenue aujourd'hui à 14h dans l'amphithéâtre ouvert de l'Arche du Mirail. Elle a :
- appelé à une manifestation massive samedi 16 octobre à Toulouse (Saint-Cyprien 10h) et dans toutes les villes de la région ;
- voté la reconduction de la grève lundi 18 et mardi 19 octobre avec AG mardi ;
- mis en place un comité d'actions, destiné notamment à préparer la journée de grève de lundi ;
- prévu la participation à toute action de blocage décidée par l'intersyndicale interprofessionnelle qui se réunira ce vendredi 15 ;
- prévu une tournée des établissements lundi matin (point de RV à Bagatelle) ;
- condamné toutes les provocations du Ministère de l'Intérieur dans les lycées et les cortèges.

Le mouvement doit s'amplifier jusqu'au retrait du projet et à l'ouverture de négociations. Ne lâchons rien.