Jeudi 12 mars 2015 à 20h30

salle Jean Jaurès à la Bourse du travail

soirée-débat organisée par

le collectif Femmes-Mixité de la CGT 31

et l'Université Populaire de Toulouse

avec Rachel Silvera, économiste, maître de conférence à l’Université, auteure de l’ouvrage

Un quart en moins. Des femmes se battent pour en finir avec les inégalités de salaires.

Malgré certaines avancées, les discriminations perdurent. Aujourd’hui encore, les écarts salariaux entre les femmes et les hommes s’élèvent à 27%, pour les pensions de retraite l’écart est de 40%. Les femmes sont plus nombreuses à subir la précarité et le temps partiel imposé (82% des salariés à temps partiel sont des femmes dans des emplois souvent peu qualifiés et subis). Partout, elles sont confrontées au fameux plafond de verre qui les empêche d’accéder aux postes à responsabilité.

Les dispositions de la loi Macron sur le travail du dimanche et le travail en soirée toucheront surtout des femmes, majoritaires dans le commerce.

Dans le commerce, l’hôtellerie, l’aide à la personne, l’accompagnement des élèves handicapés, secteurs occupés principalement par des femmes, des luttes se mènent contre la précarité, pour des salaires décents, pour faire valoir leurs droits. Il faut saluer et faire connaître ces luttes !

Pourquoi un collectif Femmes-Mixité dans la CGT ?

• pour défendre la place des femmes au travail et lutter contre les discriminations car l’égalité au travail permet l’émancipation et l’autonomie économique

• pour favoriser la syndicalisation des travailleuses afin de leur donner un outil d’entraide et de lutte pour la défense de leurs intérêts.

• Pour soutenir la lutte des femmes partout où elles sont en première ligne dans le combat social (au Kurdistan contre les violeurs de DAESH, au Bengladesh contre la surexploitation capitaliste…)

• Parce que les droits des femmes ne sont pas acquis : on l'a vu en Espagne avec la remise en cause du droit à l'avortement, on le voit en France avec un manque important de centres d'IVG, et à Toulouse avec la mise en péril du Planning familial par manque de financements. Le rôle des militant-e-s est primordial pour faire pression sur les pouvoirs publics. Ainsi, la CGT prend toute sa place dans la mobilisation pour empêcher la fermeture du planning familial 31.

• Pour que les femmes puissent prendre leur place dans le syndicat, à tous les niveaux de responsabilité.

• Pour la déconstruction des représentations, afin de combattre les stéréotypes en œuvre à l’école, au travail, dans la société …

Voici autant de sujets que le collectif femmes-mixité entend mettre en débats pour faire évoluer les mentalités, construire et faire avancer des revendications, car le féminisme est aussi un acte syndical militant !