En 2023, la mobilisation contre la réforme des retraites a ramené le syndicalisme à sa place légitime, redonnant la voix aux travailleurs. Si Macron a imposé sa réforme par la force, piétinant le parlement, la rue et la population dans son ensemble, son mandat est maintenant entaché d’une grave faute politique et démocratique.

Pour détourner l’attention des questions sociales, il suit désormais l’agenda de l’extrême droite. Ainsi la loi sur l’immigration rompt avec les principes républicains, instaurant la préférence nationale et remettant en cause le droit du sol, stigmatisant les étrangers et occultant leur contribution essentielle.

Cette tendance s’observe à l’échelle de la planète où les conflits armés se multiplient, les budgets militaires explosent.

Alors que l’extrême droite gagne partout dans le monde du terrain (récemment au Pays Bas ou en Argentine, avec l’élection, 40 ans après la fin de la dictature militaire, de Javier Milei) on nous disait protégé·es en France grâce au "barrage" construit en 2017 par Macron.

La dure et violente réalité a été mise à nue le mardi 19 décembre soir, et les jours qui ont précédé, tant ce pouvoir illégitime et aux abois aura usé de toutes les magouilles y compris au mépris de la séparation des pouvoirs pour parvenir à ses fins : aboutir à un texte dont le contenu est celui porté par l’extrême droite française depuis des décennies. Déchéance de nationalité, préférence nationale, enfermement et expulsion des personnes protégées au titre de la vie privée et familiale, rétablissement du délit de séjour irrégulier, restriction des titres de séjour pour les étudiant·es et personnes malades, remise en cause du droit du sol… Liste non exhaustive.

Manifestation 

RETRAIT DE LA LOI ASILE IMMIGRATION

TOULOUSE 11H - 2 rue Alsace-Lorraine ( devant le CCI) 

Une intersyndicale de l'éducation lors du CSA du 21 décembre dernier a fait la déclaration suivante:

La loi immigration est une honte pour notre société